Dilbert (Scott Adams) icone interstellaire de la myopo-geek pride.

C’est quoi leur problème aux types qui font les expos de la mezzanine du centre Pompidou. Ils ont des restrictions budgétaires sur les ampoules? Ils se sont découvert une fibre écolo et ont décidé de ne plus gaspiller l’électricité en éclairant les œuvres ?

Je veux bien qu’on nous fasse le coup de briser « l’appareil muséographique » – ce qui est quand même une vaste blague lorsqu’on est un des plus importants musée du monde -, mais est-ce une raison pour nous rendre la vie impossible, à nous les myopes ? Car il faut savoir que les myopes éprouvent quelques difficultés à fixer des objets dans la pénombre et que même avec une correction adéquate, l’entreprise relève de la torture. On plisse les yeux, on fait des grimaces, on tire la langue… bref que de choses inesthétiques dans un temple du bon gout comme de Centre Pompidou.

Le cas est vraiment flagrant dans l’expo Gabriel Orozco. La lumière est faiblarde et quand les œuvres sont éclairées, on n’y voit rien à cause des reflets. Si on ajoute à cela qu’il faut se tenir à dix mètres des tables sur lesquelles sont exposées les objets d’Orozco – du moins si on décide de respecter les limites au sol – cette expos est « invisible » pour les myopes (donc je n’en parlerai pas, na! Et oui, le myope est boudeur).

Alors, cher Centre Pompidou, arrêtez de déconner avec les myopes, car comme le note (à juste titre) wikipédia :

« Les personnes myopes excellent sur le plan de l’intelligence,plusieurs études dans les pays développés ayant indiqué un gain de 7 points de QI par rapport à la population générale. Il semble aussi que les personnes phénotypiquement non myopes mais porteuses hétérozygotes d’un gène de la myopie profitent d’améliorations du cerveau, probablement d’un peu plus faible mesure que ce qui se produit chez les myopes homozygotes. On en conclut que le gène de la myopie est avant tout un facteur d’intelligence »