Le premier tome de La Technique et le temps[1] (1. La Faute d’Épiméthée) est le premier essai de Bernard Stiegler paru en 1994 (suivront deux autres tomes). Dans le texte qui suit, je m’intéresserai principalement à sa première partie, principalement pour deux raisons : la première est qu’elle propose des pistes inédites pour comprendre les machines permettant une approche des tensions entre technique et culture ; la seconde, parce que le reste de l’ouvrage a tendance à s’embourber (à mon sens) dans des élaborations de philosophie pour philosophes dont on ne parvient pas à tirer grand-chose au-delà (peut-être) du champ de la philosophie (Le problème de Stiegler est qu’il considère le langage comme l’outil technique par excellence – influencé par la grammatologie de Derrida – et qu’en même temps il se laisser bercer par ses mots, ses formulations circulaires, ses coquets italiques (je me demande s’il n’avait pas dès…
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