
Ce post est une réponse au commentaire du Cultural engineering group au sujet de mon dernier post sur la communication autour de l’exposition de Banksy à Bristol. Je précise que je ne connais pas le CEG dont j’ai cité l’article qu’a titre de paradigme, et que je n’ai a priori rien contre des professionnels de la culture cherchant à mutualiser leur(s) expérience(s), mais quelques mises au point me semblent nécessaires tant le type de mécompréhension qu’ils expriment est récurrent.
1) Il est relativement déroutant que des « ingénieurs culturels » (ou du managers culturels) confondent systématiquement « culture » et « art ». Cette erreur épistémologique interdit par la suite de différencier « journalisme culturel« , « critique des médias« , « critique d’art » ou encore « critique d’exposition », et interdit donc de comprendre ce qui se passe dans l’art visuel actuel.
C’est encore cette même confusion qui transparait dans la réaction du Cultural engineering group qui ne conçoit pas que le « fond » d’une exposition n’est pas « les œuvres » présentées (qu’il convient de considérer comme « personnel de renfort » (Becker) dans le processus curatorial) mais le lieu discursif créé pour et par l’occasion (discours au sens large). Et de ce point de vue, il n’y a aucune différence entre une exposition d’une star de l’art moderne ou contemporain, les paniers en macramé de ma grand mère ou un « graffeur » (même si il est un peu naïf de considérer Banksy comme un simple « graffeur » tant l’artiste maitrise parfaitement les codes de l’art contemporain, du moins si on en croit son expo de Bristol) du moment qu’elle se tient dans un lieu consacré à l’art et identifié comme tel.
Cela ne serait pas très grave si « l’ingénierie culturelle » se contentait de gestion et d’événementiel sans tenter de s’immiscer dans les affaires proprement artistiques pour lesquelles ils n’ont généralement qu’assez peu d’aptitudes (les plus honnêtes d’entre eux le reconnaissent d’ailleurs aisément).
2) Concernant « l’ingénierie culturelle », il est évident qu’il s’agit d’une machine à produire de la rhétorique institutionnelle jouant un peu le rôle – toute proportion gardée – qu’a pu joué l’esthétique dans le développement de l’idée de modernité artistique (ce qui serait plutôt un compliment!).
Je n’ai aucun jugement moral sur la question, mais je constate simplement que les agencements de « concepts » proposés par cette spécialité sont surtout très pratiques pour feindre de comprendre ce qui se passe. Et c’est justement dans la pratique de mon mandat politique (auquel fait référence CEG) que je me suis rendu compte de l’aspect extrêmement pratique du discours des « ingénieurs culturels ». Ce discours sert principalement à imposer des propositions souvent vides de sens mais dont les termes ronronnant, généralement empruntés au management (cf. Menger), provoquent chez moi une sorte d’hilarité jubilatoire (tant qu’elle ne met pas en péril mes budgets, bien sur !). Mais chez certains, cette ritournelle « engineeriste » produit une sorte de vertige les faisant croire que ce nouveau langage est une nouvelle manière d’envisager les choses (alors que comme l’écrivait Rorty, « un nouveau langage n’est jamais qu’un nouveau langage ») et que passez à côte les disqualifierait.
Je ne compte plus les pages lues concernant les lendemains qui chantent promis par l’explosion de la culture évènementialisée dans nos villes (et nos villages). La plupart se contentent de pomper du Richard Florida (qui a l’avantage de ne pas être traduit en français !) ou les programmes culturels du New Labor (période Cool Britania) puis de saupoudrer le tout de deux ou trois néologismes, parfois forts « créatifs ». Mais le danger est que ces ritournelles produisent chez nombre d’élus (dont le job est – de ce point de vue – de trancher à partir des éléments fournis par leur administration) une fascination enfantine en même temps qu’une sorte d’incompréhension honteuse, et rare sont ceux qui osent approfondir la question…
3) Je n’en démords pas, il existe une certaine forme de « paresse » dans la presse culturelle et – par effet de ricochet chez les professionnels de la culture – qui se contentent bien souvent d’une information sans chercher à la recouper, la vérifier ou ne serait-ce qu’à s’interroger sur les intérêts (au sens large) qu’elle sert: bref à faire un vrai travail de journaliste (mais le journalisme n’existe peut-être plus à l’heure a laquelle j’écris ces lignes). C’est exactement ce que fait l’article et le commentaire du Cultural engineering group qui répète le catéchisme énoncé par le com’ du musée de Bristol et/ou par les agents de Banksy (anonymat, « l’enfant du pays », etc.).
4) Autre confusion abondamment colportée : celle qui part du principe qu’on considère un artiste comme « opportuniste » dès lors qu’il fait commerce de sa production. Il faut être totalement déconnecté des réalités du monde de l’art pour imaginer qu’un artiste ne saute pas sur toutes les « opportunités » pour présenter son travail au public et ainsi peut-être parvenir à en vivre. On peut aller plus loin en considérant l’opportunisme comme une qualité nécessaire de l’artiste (je développerai ce point ailleurs). Pour reprendre notre exemple, je suis totalement indifférent au fait que Banksy vende ses œuvres à des stars. La seule raison pour laquelle j’ai mentionné cette anecdote était pour exprimer mon doute sur l’effectivité de l’anonymat de l’artiste si présent sur le marché. Heureusement que le CEG se contredit dans la suite de son commentaire :
« Quand l’artiste français Thierry Guetta a.k.a. Mr Brainwash se fait filmer par le L.A. Times en pleine action aussi illégale soit-elle, croyez-vous sincèrement qu’ils s’agisse uniquement d’une opération de promotion orchestrée par un star capricieuse gâtée pourrie par le gotha hollywoodien, célébrée par des hordes de fans transis et écervelés, relayée par un média opportuniste et le tout encouragée par des curators manipulateurs ? Au nom de quoi ? Depuis quand chercher à promouvoir son travail en utilisant les moyens actuels de la communication, du marketing, des médias, du marché et des institutions culturelles est un problème ? »
En effet, il n’y a (probablement) aucun problème.
Pour faire suite à votre second article, nous souhaitons contribuer au débat (passionnant au demeurant) en y apportant quelques compléments :
Notre premier commentaire fut suscité par le fait que vous citiez un de nos articles de manière erronée et détournée de son objet initial pour illustrer votre argumentaire, argumentaire que nous ne partageons qu’en partie. Vous auriez en effet pu noter que notre propos était uniquement basé sur la compréhension des raisons du succès d’une exposition organisée par un musée, un artiste et une municipalité qui ont selon toute vraisemblance parfaitement organisé une stratégie de communication peu banale. C’est sur le contenu de cette stratégie que nous nous questionnions et nous espérons (naïvement peut-être ?) que l’interview de Kate Bindley permettra de lever le voile sur les ingrédients d’une telle réussite.
La lecture que vous en avez faite nous est apparue très surprenante, pour ne pas dire hors sujet. Que notre article vous serve de « paradigme » est une chose mais 1) d’illustration permettant d’argumenter sur le fait que la presse, les commentateurs et nous mêmes auraient repris « studieusement » ou bien récité la catéchèse fournie par le musée de Bristol et 2) d’illustration de plusieurs confusions des genres dont vous faites état dans votre second article en est une autre.
– CEG n’est ni un réseau de journalisme culturel, ni de critique des médias, ni critique d’art, ni critique d’exposition. C’est une communauté présente dans 40 pays composée de près de 400 experts issus des secteurs culturel, artistique et politique, issus des économies publique et privée, des acteurs, des décideurs et des consultants, qui échangent et croisent leurs expériences au regard des enjeux d’aujourd’hui et de demain pour la culture et notamment dans le domaine artistique.
– Vous semblez vouer une certaine aversion pour l’ingénierie culturelle, probablement due à la pratique que vous avez pu en avoir ou dont vous avez été le témoin, mais il est important de préciser immédiatement que non l’ingénierie culturelle ne « s’immisce » pas dans les affaires artistiques. A aucun moment de quelque méthodologie de projet que ce soit, les affaires artistiques ne sont l’objet de ce dont vous faites état. Ceci provient simplement du fait que tout élu à la culture, tout directeur des affaires culturelles, a sous sa responsabilité les affaires artistiques. La confusion dont vous faites état est inhérente à la politique culturelle et tout particulièrement en France.
– Les choses sont beaucoup moins cloisonnées que vous ne le laissez entendre. Evidemment, il est important de respecter le principe du « chacun son métier » mais aujourd’hui plus qu’hier, personne n’a à gagner quoi que ce soit en restant bien au chaud dans son approche sectorielle. Il ne vous aura pas échappé que la pratique quotidienne des professionnels de la culture et de l’art, qu’ils soient du public ou du privé, démontre en l’occurrence tout le contraire.
– L’ingénierie culturelle ne fabrique pas de rhétorique institutionnelle, cette dernière existe très bien par elle-même. En cela ce n’est pas un nouveau langage qui est inventé mais une reprise des objectifs et des contraintes issues de la maîtrise d’ouvrage pour ensuite créer les conditions de la mise en œuvre de ses projets selon différentes méthodologies.
– Ensuite, la confusion que vous déplorez entre culture et art de la part des ingénieurs culturels est une totale caricature. Tout cela est tellement loin de la réalité ! Il arrive que dans leurs missions les consultants du domaine culturel aient à appréhender des problématiques, des projets ou de simples informations relevant du domaine artistique et dans ces cas là ils savent très bien que le meilleur moyen de les prendre en compte est de se tourner vers des spécialistes de ces questions, qu’ils soient acteurs du territoire concerné ou extérieurs à ce territoire (en la matière les ressources sont très importantes). Ils n’ont aucune légitimité et ne souhaitent pas en avoir sur le sujet. De plus, sur le fond, c’est un sujet vieux comme le monde, auquel vous participez vous mêmes et vous le savez très bien. Comment conciliez-vous votre double casquette dans l’exercice de la politique culturelle de votre collectivité ? Dans quelle mesure vos goûts, certitudes, intuitions, analyses et engagements en matière esthétique ne participent pas à votre action politique et inversement ? Oui, il y a toujours des tendances ici et là d’usurpation des rôles ou de prédominance de l’un sur l’autre, et oui il y a des consultants qui ont une prédilection ou une valeur ajoutée particulière pour les projets artistiques mais il faut alors être honnête et reconnaître 1) que ce sont des exceptions, 2) que si c’est usurpé, cela ne fait pas illusion très longtemps face aux enjeux artistique du projet ou de la mission et 3) que cela vaut autant pour le politique, l’administratif, le consultant, que pour l’artiste. Votre article gagnerait en pertinence s’il n’était pas dans une approche univoque.
– Les élus n’ont généralement pas la « fascination enfantine » ou une supposée « incompréhension honteuse », leur «job » tel que vous le qualifiez ne consiste pas uniquement à « trancher à partir des éléments fournis par leur administration » ; les élus sont élus sur une vision, un programme, des compétences, des capacités, une énergie, des projets, des actions. Ils initient et sont garants de la mise en œuvre et de la gestion d’une politique culturelle et artistique sur leur territoire en s’appuyant sur leurs services administratifs. Que les ouvrages de Richard Florida séduisent certains c’est une chose, que les consultants les manipulent en les nourrissant de néologismes aussi créatifs soient-ils pour fabriquer un discours qui risque de ne pas coller aux préoccupations, aux enjeux et aux spécificités de leur territoire est très loin de correspondre à une réalité ayant force de généralité.
Les consultants qui vous procurent une « hilarité jubilatoire » (nous vous citons dans le texte et non pas à des fins de « paradigme »):
– sont d’abord ceux que vous choisissez : vous vous gardez bien de mentionner auprès de vos lecteurs que les consultants répondent à des cahiers des charges qui sont impulsés par les élus et rédigés par leurs équipes techniques et administratives, qui figurent généralement tous dans des comités de pilotage, des comités de suivi ou des comités techniques qui valident ou non telle ou telle étape du travail fourni par les consultants. C’est une énorme responsabilité de part et d’autre qui n’est pas sans risques ;
– sont comme tous les consultants dans n’importe quel autre secteur de la vie économique : faillibles et perfectibles. Sans revenir sur le fait qu’ils ne s’auto-désignent pas mais que ce sont les élus qui leur confient telle ou telle mission, ils n’ont pas vocation d’intervenir sur tout, n’importe quand et n’importe comment ;
– sont beaucoup plus respectueux de la mission de service public, de ses enjeux, de sa complexité et de ses impératifs que ce et ceux que vous semblez avoir expérimenté (mais peut-on se fonder un avis viable uniquement sur la bonne foi de sa propre expérience ?) ;
– ne sont pas des pions avec lesquels on joue tant que cela n’affecte pas vos budgets, comme vous le dites de manière assez dédaigneuse, ni des individus qui se jouent d’une économie largement basée en France sur les marchés publics. Parlez avec vos homologues dans d’autres villes, sur d’autres territoires et vous verrez que le sérieux qu’exigent les missions dont on parle est très largement de mise.
Il ne nous appartient pas de défendre une profession de manière angélique, profession qui a ses atouts, ses difficultés, ses imperfections, ses tendances, ses aléas, ses succès ou ses échecs mais de rétablir certaines vérités par rapport au discours que vous tenez à son encontre.
Vos deux articles sont bien éloignés de la question artistique de l’exposition Banksy proprement dite. Pourquoi ne pas avoir traité en profondeur du commissariat artistique et des œuvres au lieu de vous contenter de trois lignes dans votre premier article ? C’est un peu limité pour un spécialiste comme vous du sujet. Vous êtes totalement partie prenante de la confusion des genres que vous dénoncez en occultant à ce point le fond de l’exposition. En tout état de cause, cela eut été un préalable nécessaire.
En définitive, vous vous méprenez en affirmant que le fond d’une exposition ne serait pas, selon nous, les œuvres présentées. Notre auteur s’est simplement bien gardé de fournir une critique aussi constructive aurait-elle pu être du fond de l’exposition (car l’exposition fut vraiment très intéressante), tout simplement parce que ce n’est pas son rôle, que ce n’est pas l’objet de son article, qu’il veille à ne pas participer à la confusion des genres que vous évoquez.
Par ailleurs, pour prendre l’exemple des musées puisque cette exposition se déroulait notamment dans un musée, vous savez très bien que le cadre de leur action est un PSC ou un document équivalent et que dans ce PSC il y a tous les éléments de stratégie et de mise en œuvre de la politique culturelle, scientifique et artistique du musée, éléments qui sont déclinés par projets et par actions à partir du fond, c’est-à-dire à partir de ses collections, les œuvres.
Vous faites par la suite un lourd contre-sens lorsque vous croyez voir dans notre commentaire une prétendue confusion de la considération de l’artiste comme un opportuniste. Relisez-vous, c’est le portrait que vous dressez de Banksy dans votre premier article et c’est à cela que nous réagissions en ironisant sur ce point en prenant l’exemple de Mr Brainwash.
En soulignant la question que nous posions à propos de Mr Brainwash, (qui lui n’a pas caché son vrai nom et c’est pour cela que l’auteur l’a aussi utilisé) et en laissant volontairement votre article se terminer par une phrase inconsistante, vous laissez entendre que vous êtes en désaccord avec le fait que l’artiste récupère et soit récupéré, pour se promouvoir, se distinguer, se faire remarquer, interpeler, etc. Là aussi c’est vieux comme le monde.
Votre premier article entendait traiter de la communication autour de l’exposition Banksy à Bristol ? Pourquoi ne pas avoir tenté de décortiquer la stratégie de communication proprement dite ? Vous n’avez visiblement pas cherché à en savoir plus. Avez-vous utilisé d’autres sources que Channel 4 et le Daily Mail ? Avez-vous interrogé directement les personnes concernées ? Avez-vous vu l’exposition ? Etes-vous déjà allé à Bristol ? Connaissez-vous son musée ? En dénonçant la « paresse » de la presse culturelle et « par effet de ricochet » celle des professionnels de la culture vous vous lancez de manière insultante à leur égard dans un combat d’arrière-garde : « faire un vrai travail de journalisme », « le journalisme n’existe peut-être plus à l’heure où j’écris ces lignes », mais pour qui vous prenez vous ?
Il vous aura complètement échappé depuis la hauteur de votre point de vue que notre article publié sur CEG ne posait simplement qu’une question, sans la moindre polémique et sans le moindre jugement de valeur et que de surcroît l’auteur annonçait qu’il allait s’attacher à éclairer ce qu’on ne nous dit pas, sans la moindre prétention de revendiquer ni un travail de journaliste, ni de critique d’art.
Vous vous défendez de ne porter aucun jugement moral mais au final c’est tout de même ce qui ressort de la plupart de vos arguments. Dans ce cas, la question « Jusqu’au ira l’amour de l’art ? » en phrase vocative de votre blog, ne serait qu’une question de savoir où se situent les limites à ne pas franchir ? Pour le coup, non seulement vous ne les franchissez pas mais en plus les piétinez non sans un certain mépris.
Nous osons espérer que contrairement à ce que vous dites dans votre première réponse de jeudi soir, il ne s’agit de ne faire que « du flux » sur votre blog. Si c’était le cas, nous n’y apporterions pas notre concours plus avant. Nous espérons sincèrement que ce n’est pas le cas.
Cordialement,
Cultural Engineering Group
Quelle belle écriture, pleine de sens, et comme – c’est si rare! – vous respectez votre contradicteur, avec tant d’arguments et une réelle attention, que nous sommes conquis! Intelligence contre jubilation annoncée, expéditive, (facile?). Il est passionnant de suivre et un débat de fond, dont vous posez très bien els termes, les enjeux, et un débat de forme ( arguments et précision, il est vrai, contre une forme de lassitude, justement, du débat « précis »).Personnellement, je ne peux que partager vos avis, car tous les points de vue y sont convoqués : celui des « Commissaires d’expositions », celui de l’administration publique mais aussi la figure imposée par les obligations du très difficile métier de consultant.Et puis, cette remarque : n’oublions pas qui produit l’oeuvre, dans ces débats, ce sont les artistes. Magnifique réponse, généreuse, en temps et attention donnés, et comme pateimment inventive,avec tous ces points de vue, rareemt regroupés, il est vrai.Bravo,votre texte est un pur délice!
C’est de retour des rencontres de la FRAAP (fort intéressantes concernant les sujets évoqués plus haut) que je lis l’évolution de notre petit débat.
Merci Evelyne pour ces remarques alors même que les « 400 experts » du CEG continuent d’apporter de l’eau à mon moulin (lire attentivement leur dernière réponse…). Je publierai tous les commentaires parce qu’il me parait important de « faire document » au sujet des pratiques actuelles, même si mes contradicteurs utilisent de grosses ficelles pour tenter de discréditer mes arguments (que je signe à nouveau), voir en m’attaquant directement (au lieu de parler de ce que je produit réellement). Le CEG affirme notamment que je suis caricatural, loisir à eux de me le démontrer (ce qu’ils n’ont pas fait). Encore un effort pour mon improving de cultural weblog flux!
zut alors, j ai po trouve la premiere partie. Y a moyen d avoir un lien pour me forger une opinion (subjective, forcement)?
C’est ici:
https://osskoor.wordpress.com/2010/05/06/banksy-versus-bristol-museum-un-cas-de-communication-autour-dune-exposition/